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      L’association Mémoire et Justice 
      a été fondée en 1999, un an après la mort tragique de Gérald Hervé. Ses 
      statuts se donnaient pour objectif de 
      « soutenir, matériellement et moralement, toute initiative visant à 
      obtenir justice de la disparition de Gérald Hervé, le 6 juin 1998 ainsi 
      que de faire connaître la pensée militante de Gérald Hervé, telle qu’elle 
      s’exprime dans l’ouvrage La Nuit des Olympica. Essai sur le 
      national-cartésianisme, et d’intervenir au nom de ses principes 
      majeurs (laïcité, non-discrimination, anti-révisionnisme) ». 
       
      
      Le premier objectif ayant fini 
      par devenir caduc et l’œuvre de Gérald Hervé, en grande partie inédite, 
      nécessitant d’être mise à la portée de tous, il fut décidé de modifier les 
      statuts et le nom de l’association. En 2003, la Société des amis de Gérald 
      Hervé (SAGH) était déclarée, les nouveaux statuts fixant ses objectifs qui 
      sont désormais de « sauvegarder et promouvoir 
      l’héritage littéraire et philosophique de Gérald Hervé, de divulguer sa 
      pensée, d’aider à rassembler et mieux connaître tout ce qui se rapporte à 
      ses livres et à sa vie, de poursuivre son engagement en faveur des droits 
      civiques ». 
      
      Les activités de 
      l’Assmemjus puis de la SAGH étaient régulièrement rapportées aux membres 
      dans un bref bulletin (huit numéros). Dans un premier temps, la SAGH a 
      fait un immense bond en avant grâce à l’éditeur Michel Bourdain. Ainsi ce 
      ne sont pas moins de onze titres en six volumes qui ont été édités en 
      2003-2004. Puis eut lieu d’octobre 2004 à mars 2005 la première exposition 
      consacrée à la vie et à l’œuvre de l’écrivain, grâce aux soins de François 
      Jacob, directeur de l’Institut et Musée Voltaire (Genève). Pendant ce 
      temps, une série de conférences et de publications ont commencé à faire 
      entendre sa voix, lire sa pensée, découvrir son imaginaire (voir la 
      bibliographie, page 10). 
      
      La naissance de 
      la Ligne d’ombre signale une nouvelle phase de la vie de la Société. 
      Revue littéraire plus que bulletin de liaison, elle prolonge le travail 
      d’édition et de communication en mettant à la portée du public des 
      éléments nouveaux éclairant la vie et l’œuvre de Gérald Hervé. La Société 
      poursuit ainsi son œuvre de divulgation à plusieurs niveaux. Elle sera 
      présente au Salon de l’Homosocialité à Marseille, les 28 et 29 janvier 
      2006. 
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